OUEST FRANCE du 15 mars 2013 article 1

Au forum, la 12 e fête de la Bande Dessinée

Édition du vendredi 15 mars 2013

Photo Ouest France - 15 mars 2013

Thierry Lemaire, alias Eriamel, dessine des planches sur l’histoire normande.

Une vingtaine de dessinateurs ont été invités, pour la 12 e édition de la fête de la bande dessinée ce week-end à Flers. Parmi eux, beaucoup de jeunes auteurs.

Ornenbulles, fête de la bande dessinée signe sa 12 e édition au Forum. Et elle y accueillera 19 auteurs. «Il devait y en avoir 20 mais Loïc Godard s’est désisté, explique Bernard Aumont, vice-président.

«Les auteurs sont très sollicités. Pour 19 présents, nous avons envoyé une soixantaine d’invitations. Mais un festival comme le nôtre représente 3 à 4 jours de déplacements. Deux dans le mois, c’est une semaine sans dessiner. Certains, par ailleurs, ne viennent que s’ils ont des nouveautés à présenter.»

Des propositions diverses.

Bernard Aumont a invité des auteurs variés. «Nous essayons de ratisser le plus large possible», affirme-t-il. Particularité cette année, la présence de nombreux jeunes auteurs : Ullcer, Sébastien Corbet, Paul Gastine, Pierre Loyvet, Édouard Cour …

«Cela permet de découvrir des nouveautés.» L’édition accueille également des habitués de l’événement. C’est notamment le cas d’Erwan Le Saec, Breton spécialisé dans les bandes dessinées policières.

Parmi les auteurs, une femme. «Le milieu est encore assez masculin mais commence à s’ouvrir aux femmes», assure Bernard Aumont. Issue du dessin publicitaire, Claire Bigard dessine pour la maison d’édition associative Assor BD, des bandes dessinées historiques.

De la même maison, lui aussi présent ce week-end, Thierry Lemaire, alias Eriamel. Il est spécialiste de l’histoire normande. «Je dessine le siècle où les Normands dominaient l’Europe, précise-t-il. Jusqu’au déclin, en 1204.»

N’oublions pas les auteurs belges, indispensables aux Ornenbulles à en croire Bernard Aumont : «Ornenbulle sans les Belges, ça ferait drôle. Il y en a toujours eu. C’est le pays de la bande dessinée, même si la France est également bien représentée.» Cette année, nos voisins seront trois : Didier Chardez, alias Didje, Stibane et Georges Van Linthout.

Et des ateliers.

La fête de la bande dessinée a déjà commencé, cette semaine, dans les écoles et les maisons de quartiers.

Les auteurs Cyrille Ternon et François Plisson étaient à la maison de quartier Saint-Michel, mercredi et jeudi de 17 h à 18 h. Ils devaient rencontrent également les élèves des écoles Notre-Dame, Les Oisillons et Saint-Joseph ainsi que les classes Ulis (unités localisées pour l’intégration scolaire) du collège Sévigné, jeudi et vendredi.

Le public attendu ce week-end est surtout régional. «Et varié, commente Bernard Aumont. Fini le 7 à 77 ans, maintenant nous sommes plutôt sur du 4 à 85 ans. La bande dessinée explose. Cela fait un bout de temps que cette forme de littérature monte. Le début de l’envol, c’est les années 60. Aujourd’hui, il sort de plus en plus d’albums par an. Cela devient énorme. Je ne sais pas jusqu’où ça ira, mais c’est bien parti !»

Les samedi 16 mars, ouverture de 12 h à 19 h et dimanche 17 mars, de 11 h à 18 h. Avec la présence de 19 auteurs, des ateliers, des rencontres et des dédicaces d’albums. Au Forum, rue du collège. Prix de l’entrée : 2 €. Entrée gratuite pour les moins de 14 ans.